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Mostrando postagens de agosto, 2019

De l'espoir

Quand je me demande comment définir l'être humain, je me souviens d'une phrase de Pablo Neruda: "Se marier pour la deuxième fois, c'est parier sur l'espoir et abandonner l'expérience." C’est seulement ainsi que je pourrai comprendre pourquoi des millions de personnes vivent dans des conditions aussi critiques. La grande majorité d’entre elles doivent faire face à de graves problèmes de subsistance, même dans les grands centres, dans la circulation, au travail, dans les relations, aux revenus insuffisants et toujours souriant. L'explication est l'espoir, ou plutôt, et la victoire de l'attente sur la logique, il suffit de regarder les longues lignes de la méga Sena accumulée. Peut-être que c'est exactement la formule par laquelle un être pensant peut vivre. Et cela a du sens, l’être humain est le seul à penser, le mental. L’esprit alterne passé et futur, il analyse ou projette. Entre ces deux extrêmes, l'être humain a choisi de donner pl...

L'expérience

Je continue de penser que l'âge ne me permet plus que de penser au présent, au passé effacé et au futur court, il n'y a pas d'autre alternative. Qu'est-ce qu'un présent avec un passé oublié et un avenir rétréci?  C'est une sensation nouvelle et intéressante. C'est-à-dire que je ne me bat plus, parce que ça n'en vaut pas la peine et pour la même raison, je n'investis pas. Je suis alors en présence de la vie chaque jour, alors j'agis et agis sans me soucier d'avoir un retour, je reste dans le mien. En d’autres termes, j’agirai au fur et à mesure que la situation se présentera, à résoudre si c’est un problème ou à en profiter si c’est une bonne chose. Je n'ai pas besoin de trop réfléchir pour agir, je n'ai pas de condition physique qui me retient, je n'ai pas à honorer le passé ni à parier sur l'avenir. La sensation est très confortable et pas stressante. Alors, je me demande, n’est-ce pas ainsi que nous devrions toujours agir à...

Illusion

Je n'aimerai plus jamais si j'ai la solitude comme compagnon. Je pense à elle jalouse de quelqu'un qui pourrait lui voler un soupir, son attention. Elle ne sait pas que j'existe et meurt en cultivant cette illusion. Je voulais raccourcir le temps parce que je pense pouvoir le gagner un jour. La vie est vague quelque part et cet endroit est l’immense nuit de la poésie. Je photographie le soleil pour enlever le jour, maintenez la lune pour assurer la nuit qui me procure la joie. Mais je sais que cela prend plus que le désir de transformer le jour en nuit. Je ne cloue pas les yeux pour ne pas le perdre un instant, puisque c'est sa présence qui me nourrit. L'embrasser est un rêve qui cogne dans le vide, ce sont mes bras sans présence, mes lèvres sans pression. Pourtant, un jour, je fais encore de ce fantasme ma religion.